David Lewis (homme politique)

David Lewis
Illustration.
David Lewis en 1944.
Fonctions
2e chef du Nouveau Parti démocratique

(4 ans, 2 mois et 13 jours)
Prédécesseur Tommy Douglas
Successeur Ed Broadbent
Député de la Chambre des communes du Canada

(8 ans et 8 mois)
Circonscription York-Sud
Prédécesseur Marvin Gelber (en)
Successeur Ursula Appolloni (en)

(9 mois et 21 jours)
Circonscription York-Sud
Prédécesseur William George Beech (en)
Successeur Marvin Gelber (en)
Président du
Parti social démocratique du Canada

(3 ans)
Prédécesseur M. J. Coldwell
Successeur Michael K. Oliver (en)
(comme chef du NPD)
Président du Conseil national de la
Fédération du Commonwealth coopératif

(4 ans)
Prédécesseur Percy Wright (en)
Successeur aucun
Secrétaire national de la
Fédération du Commonwealth coopératif

(14 ans)
Prédécesseur M. J. Coldwell
Successeur Lorne Ingle
Biographie
Nom de naissance David Losz
Date de naissance
Lieu de naissance Svislotch (Empire russe)
Date de décès (71 ans)
Lieu de décès Ottawa, Ontario, Canada
Nationalité Canadienne
Parti politique Fédération du Commonwealth coopératif
Parti social démocratique du Canada
Nouveau Parti démocratique
Diplômé de Lincoln College
Université McGill
Profession Homme politique, avocat
Religion Judaïsme

David Lewis, né David Losz en 1909 (le 23 juin ou le 23 octobre) à Svislotch dans la Zone de Résidence à l’ouest de l’Empire russe, aujourd’hui située au Biélorussie et mort le à Ottawa (Canada), est un avocat et un homme politique canadien. Le nom de Losz fut anglicisé en Lewis quand la famille émigra au Canada.

Il fut le Secrétaire national de la Fédération du Commonwealth coopératif (FCC) de 1936 à 1950 puis son président du Conseil national de 1954 à 1958, puis son Président de 1958 à 1961. Il contribua à la création du Nouveau Parti démocratique (NPD) en 1961. En 1962 il fut, pour la première fois, élu député NPD de la circonscription de York-Sud à la Chambre des communes du Canada, avec un intermède de 1963 à 1965. Il fut battu aux élections de juillet 1974, ce qui lui fit abandonner en juillet 1975 la direction du NPD (qu’il assurait depuis 1971) et la vie politique. Il fut également le chef du groupe parlementaire fédéral du NPD de 1968 à 1971.

Après son retrait de la vie politique, il fut professeur à l’Université Carleton et correspondant de voyage pour le Toronto Star. L’ordre du Canada lui fut décerné en 1976 en reconnaissance de son activité politique. Il a souffert pendant longtemps d’un cancer et il est décédé à Ottawa le .

Les idées politiques de Lewis ont été profondément influencées par le Bund, qui a forgé son soutien à la démocratie parlementaire. C'était un anti-communiste notoire et, en tant que boursier Rhodes, il empêcha la mainmise communiste sur le Club travailliste de l’université d’Oxford (en). Au Canada, il joua un rôle décisif pour contenir l’influence communiste dans le mouvement ouvrier.

Au FCC, il assuma le rôle de responsable disciplinaire et s’occupa des problèmes d’organisation interne. Il contribua à la rédaction du Manifeste de Winnipeg (en), qui tempéra le programme économique du FCC en y intégrant une acceptation du capitalisme tout en le soumettant à une stricte régulation étatique. En tant que conseiller juridique du Syndicat des métallurgistes unis d'Amérique (USW) au Canada, il l’aida à prendre le contrôle de l’International Union of Mine, Mill and Smelter Workers (en) (plus connue sous l’appellation Mine Mill)[1]. Son implication dans l’USW le conduisit à jouer un rôle central dans la création du Congrès du travail du Canada en 1956.

La famille Lewis s’est activement engagée dans les mouvements politiques socialistes depuis le début du XXe siècle, à commencer par Moshe, le père de David Lewis, au sein du Bund en Russie, puis par David lui-même, puis par le fils aîné de ce dernier, Stephen Lewis, qui dirigea le NPD ontarien de 1970 à 1978.

  1. Syndicat international des travailleurs des mines, des minoteries et des fonderies.

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